Le groupe de l’article 29 qui regroupe les 27 autorités européennes de protection des données a rendu public le 4 avril 2008 un avis, adopté à l’unanimité, relatif aux moteurs de recherche. L’enjeu est de conduire les géants mondiaux du secteur (Google, Yahoo, Microsoft, AOL, …) à adopter les principes européens de protection des données à caractère personnel.
Titre de la page
« Renverser les schémas classiques : observer Big Brother », Faire « de chaque individu le gendarmes de ses propres données personnelles » : un passage d’un rapport du Sénat consacré à l’identité électronique, paru en juin 2005, relance l’idée selon laquelle la transparence réciproque serait plus efficace que la préservation des secrets pour garantir véritablement la protection de la vie privée. Dans certains secteurs l’évolution est en cours mais bien des interrogations sociétales subsistent.
Texte de l’allocution introductive d’Alain Borghesi, PDG de Cecurity.com, lors des 2èmes Assises des Correspondants Informatique et Libertés, organisées le 28 février 2006 à Paris par l’AFCDP (Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel).
D’ici la mi-2007, tous les assurés disposeront, théoriquement, d’un Dossier Médical Personnel (DMP) qui permettra de mieux soigner, en dépensant moins dans le respect du secret médical. L’objectif est ambitieux, le calendrier particulièrement serré et le flou parfois persistant. Pour apporter une contribution à ce vaste projet, Cecurity.com se propose de dresser une liste non exhaustive de quelques questions en suspens.
En discutant cet été avec le photographe enseignant David Brunel de sa thèse en voie de conclusion, et plus particulièrement de ses travaux relatifs à la mémoire et la photographie, une nouvelle dimension de l’archivage m’est apparue. Sans avoir la prétention d’élever l’archivage au niveau d’un art, un emprunt parcellaire des textes de David Brunel au profit de ce métier semble intéressant en considérant son rôle et sa portée critique toujours croissants.
L’extrait « L’espace du scribe » présenté ici et choisi par David Brunel comporte deux grands chapitres démontrant des aspects distincts et complémentaires du pouvoir mémorisant de la photographie. Quelle friandise pour un informaticien dont la mémoire – vive, morte, programmable, magnétique, électronique, optique – constitue la matière première essentielle, de surcroît lorsqu’il consacre son œuvre à la conservation sécurisée ou l’archivage !
Plus de 10 ans après l’apparition du concept, l’usage des coffres-forts électroniques, ou coffres-forts numériques, se généralise. Etant destiné tant aux particuliers qu’aux professionnels, on en vient à se demander s’il est encore possible de parler du coffre-fort électronique ou s’il ne faut pas plutôt faire référence à plusieurs types coffres-forts électroniques.
Cecurity.com propose une contribution dans le cadre du débat national sur la carte d’identité électronique organisé par le Forum des droits sur l’internet.
L’économie de la confiance, longtemps structurée autour des deux univers de la signature électronique et de l’archivage électronique, s’oriente de plus en plus vers une nouvelle dimension : celle de la traçabilité. Cette demande croissante qui s’explique en partie par des exigences règlementaires ne correspond pas pour autant à une régression pour les libertés publiques. La traçabilité peut aussi être un dispositif de protection de la vie privée.
La Loi du 12 mai 2010 relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne consacre l’ouverture d’un nouveau marché pour les paris sportifs, les paris hippiques et le poker en ligne. Les opérateurs de jeux – ex-monopoles ou nouveaux entrants – devront obtenir un agrément de la part de la nouvelle Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) et pour ce faire respecter des exigences techniques rigoureuses. Coffre-fort pour l’archivage, chiffrement des contenus, signature électronique, horodatage : toutes les technologies de confiance devront être mises en œuvre.
La contradiction entre devoir de mémoire numérique et respect du droit à l’oubli est réelle. Des convergences existent pourtant entre archivage électronique et protection des données personnelles.
Extraits d’un article paru dans le dossier « Protection des données personnelles » de la revue « Banque Stratégie » d’octobre 2009.