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Les archives et la Cnil

Le service des archives de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) propose, sur le site Internet de l’école, une page consacrée à la question « les archives et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés ». On remarquera que l’un des collaborateurs du service des archives est également le Correspondant Informatique et Libertés (CIL) de l’école.

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Alex Türk, Président du Groupe article 29

Alex Türk, Président de la Cnil, a été élu le 19 février 2008 Président du groupe de l’article 29, organisme qui rassemble toutes les autorités européennes de protection des données à caractère personnel. Il succède à ce poste à l’allemand Peter Schaar. L’une des premières tâches d’Alex Türk pourrait être de trouver une appellation plus communicante que le très abscons et technocratique « groupe de l’article 29 » ou « G29 ». Sur son site la Cnil utilise la formule « groupe des « CNIL » européennes » ce qui a le mérite d’être plus clair pour le public français. Cependant, même avec des guillemets, la formule ne va pas forcément être adoptée en l’état par nos partenaires européens. Vous avez peut-être des suggestions à formuler ? N’hésitez pas à nous les communiquer.

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La transparence progresse, les mensonges aussi

« Pour chaque nouvelle avancée de la transparence, il y a un service pour nous permettre de mentir sur cette avancée ». L’ethnologue australienne Genevieve Bell, chercheuse, chez Intel, montre que le mensonge est une pratique généralisée dans l’univers de réseaux. Ainsi 45% des britanniques mentent lorsqu’ils envoient des SMS en indiquant l’endroit où ils se trouvent. Plus étonnant encore, une étude américaine conclut qu’aucun des participants aux sites de rencontres en ligne ne dit la vérité. Le mensonge serait pour les utilisateurs une forme de jeu social mais aussi, et surtout, un moyen de se protéger. Entre la volonté de conserver une certaine maîtrise et le souhait de valoriser sa présence en ligne.

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Vers la fin du papier

Dans les années 90, des experts prédisaient l’avènement du « zéro papier » au bureau ; une promesse qui s’est avérée largement infondée. Le « zéro papier » est désormais de retour, nous explique le New York Times, mais cette fois-ci à domicile ou le scanner détrône l’imprimante. L’explication serait simple : les particuliers paient pour imprimer chez eux, notamment en achetant les cartouches d’encre alors qu’ils ont un sentiment de gratuité au bureau. La tendance se retrouve au niveau des chiffres puisque la consommation de papier par personne a chuté de 6% dans les pays développés entre 2000 et 2005. Aux Etats-Unis, de nouvelles entreprises se créent pour surfer sur cette tendance. Une société comme ScanCafé propose aux particuliers de faire numériser en Inde leurs archives papier personnelles. Pour Brewtser Khale, fondateur et dirigeant de The Internet Archive, nous vivons un changement d’époque : la version papier n’est plus l’original, c’est la version numérique qui l’est.

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La ville de Reims suspend l’utilisation des machines à voter

Adepte des machines à voter, la ville de Reims a décidé de renoncer à l’utilisation du vote électronique pour les élections municipales et cantonales de mars 2008. Pour la ville, cette décision ne repose pas sur une remise en cause du principe même du vote électronique auquel elle « garde (…) une pleine confiance ». Il s’agit d’une « mise entre parenthèses » qui s’explique par l’absence de recommandations précises de la part du ministère de l’Intérieur. Rappelons que le scrutin municipal de Reims était particulièrement médiatisé avec l’opposition entre Catherine Vautrin et Renaud Dutreil, anciens collègues du gouvernement Raffarin. Coïncidence ?

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Le cadastre sur Internet

Le cadastre est désormais disponible en ligne. Le nouveau site proposé par la Direction Générale des Impôts permet de rechercher et de visualiser l’un des 600 000 plans qui compose le plan cadastral. Afin de respecter la réglementation informatique et libertés, la fonctionnalité de recherche par propriétaires n’est pas proposée sur ce site destiné au grand public

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L’anonymisation des « whois »

Dans une rubrique pour le Journal du Net, Lionel Thoumyre analyse les conséquences de la possibilité désormais offerte aux particuliers par l’AFNIC de déposer un nom de domaine en .fr en bénéficiant de l’anonymat. Cela participe à la protection de la vie privée des internautes mais dans le même temps, c’est « une gêne pour ceux qui espèrent stopper rapidement une situation préjudiciable », par exemple les propriétaires d’une marque. Rappelons que l’ICANN, organisme qui gère les .com ou .org ne permet pas le recours à l’anonymat mais ne vérifie pas non plus l’exactitude des informations transmises. Résultat, il est possible de mentir sur son identité. Pour Nathalie Dreyfus, conseil en propriété intellectuelle le meilleur compromis consiste « à maintenir l’anonymat mais d’offrir aux ayants droit des processus de levée d’anonymat efficace, rapide et peu onéreux ».

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Note2be condamné par la justice

Saisi par un syndicat d’enseignants, le tribunal des référés, par une décision du 3 mars 2008, a obligé le site Note2be.com à supprimer toutes les données nominatives figurant sur le site. Le fondateur déclare qu’il fera appel et conteste la décision au nom de la liberté d’expression et de la dimension naturellement participative du Web 2.0.

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Google et la provacy

Le projet d’acquisition de DoubleClick par Google suscite de nombreuses craintes de la part des défenseurs de la vie privée. Certes, Google n’est pas un monstre Orwellien dont le projet secret serait de surveiller tous les habitants de la planète. La firme de Mountain View restera pourtant durablement interpellée sur les questions de protection des données en raison d’une triple particularité : la domination dans le secteur des moteurs de recherche, l’étendue de ses nouvelles activités et la nature de son modèle économique.

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Google Health : un premier aperçu

Google – tout comme Microsoft – prévoit de développer rapidement un service en ligne pour les dossiers médicaux des particuliers. Les données de santé étant particulièrement sensibles, l’incursion de Google dans ce secteur suscitera inévitablement des interrogations voire de vives critiques. Il est déjà possible de se faire une idée du type de service que Google souhaite mettre en œuvre en découvrant la version bêta de la page d’accueil du service Google Health.