La Fondation et l’Équipe Méditerranéenne de Recherche Juridique de l’Université de Corse Pasquale Paoli propose à la rentrée 2018 une Chaire Confiance numérique. L’initiative est menée en partenariat avec la Fondation des Tiers de Confiance du numérique (FNTC) et l’entreprise Qwant. La session inaugurale intitulée « Contrat et confiance numérique » se déroulera le 28 septembre 2018 à Corte.
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De Pierre-Joseph Proudhon à Satoshi Nakamoto en passant par Tim May : la blockchain n’est pas seulement un dispositif technique plus ou moins innovant. C’est aussi, surtout lorsqu’on aborde le bitcoin, une réalisation qui trouve largement ses racines dans un courant de pensée politique original : le crypto-anarchisme auquel peut être associée sa variante cypherpunk.
Syntec numérique et le Cigref ont rendu public en octobre 2018 un intéressant document intitulé « Ethique & numérique – Un référentiel pratique pour les acteurs du numériques ». Il s’agissait pour les auteurs de décrire les thèmes qui font débat mais aussi, dans certains cas, d’apporter des réponses pragmatiques. On y trouvera également une réflexion stimulante sur les différences entre la conformité et l’éthique. La conformité implique le respect de lois et de normes dans un cadre universel alors que l’éthique est mobilisée au cas par cas pour traiter des dilemmes en faisant appel aux valeurs. « L’éthique commence là où la réglementation s’arrête ».
Pour certains, l’entrée en vigueur du nouveau Règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) a été une source d’angoisses occasionnant des nuits d’insomnies. Changement complet de perspective avec l’application britannique de méditation Calm qui propose d’écouter le texte du RGPD lu par un conteur (« Once upon a GDPR »). L’effet soporifique serait pratiquement immédiat.
Pour mener une veille efficace dans le domaine de la confiance numérique, il n’est pas toujours nécessaire de lire. On peut aussi écouter. L’épisode du 27 mai 2018 de NoLimitSecu, le podcast dédié à la cyber sécurité, se livre avec l’auteur de ces lignes à un vaste tour d’horizon sur la sécurité de l’archivage électronique.
Nebula Genomics affiche de grandes ambitions. Elle prévoit 1) d’offrir au grand public un service de séquençage de l’ADN pour moins de 1000 $ 2) de permettre aux industries pharmaceutiques d’accéder à une grande base de données génétiques, anonymes, afin de favoriser leurs travaux de recherche 3) de garantir aux individus la propriété de leurs données génétiques 4) de recourir à la blockchain afin de rémunérer ces personnes en cryptomonnaie pour l’utilisation de leurs données.
En matière de dématérialisation des bulletins de paie, le RIC (Relevé d’Identité Coffre-fort numérique) présente les avantages traditionnellement associé au NIR (Numéro de Sécurité Social) sans en avoir les inconvénients en matière d’atteinte à la voie privée. C’est la thèse qui a été défendue par Jean-Louis Mathieu, Directeur Technique du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables (CSOEC), lors d’un atelier de la Fédération des Tiers de Confiance du Numérique (FNTC) qui s’est déroulé le 21 mars 2018 à Paris dans le cadre du Salon Documation.
Le site d’information RSLN (Regards sur le numérique) édité par Microsoft France, propose avec le FIL un « laboratoire d’idées, de réflexions et d’expérimentations autour des nouveaux enjeux de la confiance dans le numérique ».
Pour bien des analystes, le Big Data et l’intelligence artificielle devraient permettre de lutter efficacement contre la pauvreté. Le livre Automating Inequality de l’américaine Virginia Eubanks, universitaire en sciences-politiques, défend une thèse diamétralement opposée.
L’AFCDP (Association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel) a diffusé en ligne le 28 décembre 2017 sa Charte de déontologie des délégués à la protection des données (ou DPO pour data protection officer).