En réponse aux recommandations du groupe de l’article 29, qui regroupe la Cnil et ses homologues européens, les principaux moteurs de recherche se sont successivement engagés à réduire la durée de conservation des données personnelles collectées. Cependant, il semble illusoire de se focaliser sur la seule durée de conservation si la méthode d’anonymisation des données mise en œuvre n’est pas d’une grande robustesse.
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En discutant cet été avec le photographe enseignant David Brunel de sa thèse en voie de conclusion, et plus particulièrement de ses travaux relatifs à la mémoire et la photographie, une nouvelle dimension de l’archivage m’est apparue. Sans avoir la prétention d’élever l’archivage au niveau d’un art, un emprunt parcellaire des textes de David Brunel au profit de ce métier semble intéressant en considérant son rôle et sa portée critique toujours croissants.
L’extrait « L’espace du scribe » présenté ici et choisi par David Brunel comporte deux grands chapitres démontrant des aspects distincts et complémentaires du pouvoir mémorisant de la photographie. Quelle friandise pour un informaticien dont la mémoire – vive, morte, programmable, magnétique, électronique, optique – constitue la matière première essentielle, de surcroît lorsqu’il consacre son œuvre à la conservation sécurisée ou l’archivage !
L’économie de la confiance, longtemps structurée autour des deux univers de la signature électronique et de l’archivage électronique, s’oriente de plus en plus vers une nouvelle dimension : celle de la traçabilité. Cette demande croissante qui s’explique en partie par des exigences règlementaires ne correspond pas pour autant à une régression pour les libertés publiques. La traçabilité peut aussi être un dispositif de protection de la vie privée.
La Loi du 12 mai 2010 relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne consacre l’ouverture d’un nouveau marché pour les paris sportifs, les paris hippiques et le poker en ligne. Les opérateurs de jeux – ex-monopoles ou nouveaux entrants – devront obtenir un agrément de la part de la nouvelle Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) et pour ce faire respecter des exigences techniques rigoureuses. Coffre-fort pour l’archivage, chiffrement des contenus, signature électronique, horodatage : toutes les technologies de confiance devront être mises en œuvre.
Il est possible d’aborder la question de l’archivage électronique sous l’angle de son retour sur investissement à condition de rester prudent sur la diminution des coûts de l’archivage papier et en insistant sur les deux dimensions essentielles que sont la réduction du temps d’accès à l’information et la maîtrise du risque.
En matière d’archivage électronique, deux catégories majeures de prestataires sont présentes : les tiers-archiveurs, d’une part, et les éditeurs de solutions d’archivage de type coffre-fort électronique d’autre part. Dès lors se pose pour les organisations la question du prestataire auquel il convient de recourir pour qu’elles puissent mettre en œuvre leur stratégie d’archivage électronique et de la nature des critères qu’il faut prendre en considération pour opérer ce choix. Reprise de l’article d’Alain Borghesi (Cecurity.com) et Marc Chedru paru initialement dans le Guide Pratique de l’archivage électronique d’Archimag et dans la Lettre de la Confiance de la FNTC
« Train de bits », émulateur universel ou migrations en entrée : trois grandes approches sont envisageables en matière de formats de fichiers dans un système d’archivage électronique avec pour chacune des avantages et des inconvénients.
SerdaLAB vient de réaliser une étude sur le marché de l’archivage électronique. On y découvre que 56% des organisations interrogées ont une véritable politique d’archivage. Les motivations recouvrent la facilité d’accès aux documents, la conservation à long terme du patrimoine informationnel et la préservation des preuves. Un quart des sondés déclare utiliser un coffre-fort électronique.
Le ministère de la culture et de la communication diffuse en ligne un document daté de 2008 et intitulé « Conservation à long terme des documents numérisés ». De l’aveu même des auteurs, il ne s’agit pas d’un manuel mais d’une présentation thématique des ressources accessibles en ligne. Y sont abordés des thèmes tels que les normes et standards, les coûts de l’archivage électronique, les formats de données, les métadonnées. Le document s’achève par une présentation des projets et expériences en cours dont le projet PIL@E, plateforme d’archivage électronique conçue et développée par Cecurity.com pour le compte de la Direction des Archives de France.
La durée de vie d’un support d’archivage est inversement proportionnelle à sa capacité de stockage ont calculé les spécialistes de la Bibliothèque de Lausanne (Suisse). Un DVD peut héberger 500 millions de signes par cm2 pour une durée de vie de 10 ans. Inversement les tablettes d’argile utilisées en Perse 2000 an avant notre ère ne pouvaient contenir que 5 signes par cm2 mais leur durée de vie est estimée à 10 000 ans.