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Quelques idées originales sur la privacy

En mars 2007, l’institution britannique Royal Academy of Engineering a rendu public un rapport de 60 pages intitulé « Dilemmas of Privacy of Surveillance ». Le rapport envisage des approches originales – à défaut d’être totalement neuves – relatives à l’identification, aux caméras de surveillance, au profiling ou aux organismes qui devraient prendre en charge la protection des données personnelles.

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La vie privée à l’heure des mémoires numériques

Les sénateurs Yves Détraigne et Anne-Marie Escoffier ont rendu public le 6 juin 2009 leur rapport d’information intitulé « la vie privée à l’heure des mémoires numériques ». Un document qui apporte une contribution toujours intéressante et parfois novatrice à ce débat de société. Le tout en avançant quinze propositions bien concrètes.

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Le besoin d’en connaitre

Le besoin d’en connaître (need to know), principe de sécurisation de l’information issu du monde militaire, serait-il un principe de nature à favoriser la conciliation de la sécurité et de la protection de la vie privée dans l’univers des réseaux ? L’actualité économique de l’année 2008 plaiderait en faveur de cette thèse.

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Personnalisation sans identification

Pertinence des contenus éditoriaux (mais aussi des messages publicitaires ou des offres commerciales), gain de temps pour éviter de se perdre dans une jungle d’informations, qualité des services rendus : les avantages de la personnalisation sur l’internet ne sont plus à démontrer. Souvent, elle se conçoit en contrepartie d’une collecte de données sur les utilisateurs, qu’il s’agisse d’une collecte explicite par le biais de questionnaires qui leurs sont proposés ou d’une collecte implicite via la capture des traces qu’ils ont laissés.

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Droit à l’oubli, droit au remord, droit à la remise à zéro

Lors de son audition devant la Cnil le 9 juillet 2009, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’état en charge de l’économie numérique a indiqué qu’elle comptait réunir à l’automne un groupe de travail sur le thème du « droit à l’oubli ». Avec l’essor phénoménal des réseaux sociaux, l’idée selon laquelle l’informatisation signe la fin du droit à l’oubli est au centre du débat public. Est-il déjà trop tard ? Quelles sont les solutions envisageables pour restaurer ce droit ? Ces remèdes sont-ils exempts d’effets secondaires ?

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Vie privée, identité et propriété intellectuelle

Parmi les grands enjeux de société qui agitent l’univers numérique la question de la protection de la vie privée (ou de l’exigence de sécurité) et celle de la protection de la propriété intellectuelle (ou la défense du libre partage des contenus) font particulièrement débat. Les deux univers se croisent car il existe des liens multiples, pas forcément univoques et semble-t-il de plus en plus fréquents entre les thèmes vie privée, identité numérique et propriété intellectuelle.

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Le droit à l’oubli en débat

La possibilité pour les individus d’exercer un « véritable droit à l’oubli numérique » est l’une des principales avancées attendue de la réforme en cours des règles de protection de la vie privée au niveau européen. Aux Etats-Unis, des auteurs sensibles de longue date aux questions de protection de la vie privée critiquent pourtant vivement la mesure qu’ils considèrent comme une menace pour la liberté d’expression.

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L’Anonymat : nécessité ou obstacle à la confiance

Anonymisation de données personnelles chez Google, moins d’anonymat pour les contributeurs experts de Wikipedia, dénonciation anonyme via les lignes d’alerte professionnelle, CV anonyme, volonté de certains maires que leur parrainage pour un candidat à l’élection présidentielle ne soit pas rendu public … L’actualité fournit l’occasion de se pencher sur des questions importantes : comment définir le véritable anonymat ? A partir de quand l’anonymat devient-il souhaitable ou condamnable ?

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Pour un droit à l’absence de réputation en ligne ?

Dans un court article consacré à la question de la gestion de la réputation en ligne, le Monde.fr nous fait découvrir la thèse audacieuse d’un spécialiste du sujet, Olivier Zara. Selon les propos que lui prêtent la publication le pire ne serait pas d’avoir une mauvaise réputation sur Internet mais de « ne pas avoir de réputation du tout. Cela signifie que la personne n’a rien à dire ou qu’elle a des choses à cacher ». Faudra-t-il bientôt se mobiliser pour défendre le droit à ne pas avoir de réputation en ligne ?

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La biométrie à la Maison des Sciences de l’Homme

Le compte-rendu d’un colloque consacré à la biométrie organisé en janvier 2008 par la Fondation Maison des Sciences de l’Homme est désormais en ligne. Y sont abordés la définition de la biométrie, la normalisation, les usages, les questions éthiques et juridiques. On retiendra juste ici les propos de Dana Diminescu, ENST, pour qui les sociétés modernes se caractérisent par « une pulsion de l’archivage et une pulsion de la trace ».