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La pointeuse biométrique

Les pointeuses biométriques – en québécois on dit « poinçonneuse » – se répandent en Amérique du Nord. Une situation peu connue en France où les dispositifs biométriques sont utilisés pour la sécurisation du contrôle d’accès mais peu pour la gestion des temps de présence. Les défenseurs de la vie privée s’inquiètent tandis que les promoteurs des systèmes mettent en avant les importantes économies réalisées. Autre enseignement, le saut technologique permet désormais de faire pointer – ou plus exactement « poinçonner » – des publics qui ne l’avaient jamais fait auparavant.

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Une banque centrale des identités

Michel Arnaud, universitaire en sciences de l’information et auteur de « Liberté, égalité, fraternité dans la société de l’information » défend l’idée d’une « banque centrale d’identités » pour lutter contre l’usurpation d’identité dans l’univers de réseaux. Cet organisme devrait être, selon lui, indépendant de tout pouvoir politique.

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Signature électronique, PKI et identité numérique

L’AFNOR et Standarmedia ont diffusé en ligne en février 2008 une étude d’impact consacrée à « la signature électronique et aux infrastructures à clé publique dans le contexte de l’économie numérique ». Cette étude tente de cerner le potentiel économique d’une future Carte Nationale d’Identité Electronique (CNIe) dotée d’un certificat permettant de générer des signatures juridiquement équivalentes aux signatures manuscrites. « Le commerce électronique ne constitue pas une piste privilégiée à court terme (…) » écrivent les auteurs, « par contre les prestataires de crédit et de la banque en ligne constituent deux secteurs particulièrement prometteurs ». Dans le domaine du crédit en ligne, les gains de productivité issus de la généralisation de l’usage de la signature électronique se chiffreraient à plusieurs centaines de millions d’euros. Le document évoque également une piste novatrice qui représenterait une réponse à l’essor des jeux d’argent en ligne : la présence d’un « marqueur de majorité » dans le certificat d’authentification de la future CNIe. Soulignons enfin que cette étude d’opportunité, réalisée avec le soutien de Cap Gemini, Caprioli & Associés, la Caisse des Dépôts et Keynectis, comporte des chapitres très complets sur le cadre juridique et normatif des signatures et certificats électroniques.

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La transparence progresse, les mensonges aussi

« Pour chaque nouvelle avancée de la transparence, il y a un service pour nous permettre de mentir sur cette avancée ». L’ethnologue australienne Genevieve Bell, chercheuse, chez Intel, montre que le mensonge est une pratique généralisée dans l’univers de réseaux. Ainsi 45% des britanniques mentent lorsqu’ils envoient des SMS en indiquant l’endroit où ils se trouvent. Plus étonnant encore, une étude américaine conclut qu’aucun des participants aux sites de rencontres en ligne ne dit la vérité. Le mensonge serait pour les utilisateurs une forme de jeu social mais aussi, et surtout, un moyen de se protéger. Entre la volonté de conserver une certaine maîtrise et le souhait de valoriser sa présence en ligne.

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Yahoo adopte l’identifiant unique OpenID

Yahoo adopte le système open source d’authentification unique (Single Sign On) OpenID qui permet à un utilisateur d’accéder à tous les sites utilisant ce dispositif. Concrètement, Yahoo aura la possibilité d’attribuer à près de 250 millions de ses utilisateurs une URL unique qui pourra être utilisée comme mot de passe non seulement sur Yahoo mais aussi sur les autres sites partenaires d’OpenID. L’objectif est d’éviter la multiplication des identifiants et mots de passe particulièrement pénibles à gérer pour les internautes.

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Digital Footprints

L’organisme américain Pew Internet a rendu public le 16 décembre 2007 un rapport intitulé « Digital Footprints » consacré à la gestion de l’identité en ligne. Le document fourmille de chiffres sur les opinions ou pratiques et l’on apprend ainsi qu’un utilisateur d’Internet sur 10 occupe un poste qui nécessite une forme d’auto-promotion en ligne ou que 6% des adultes ont déjà tenté de faire retirer un contenu en ligne les concernant. Le rapport établi une distinction entre les données rendues disponibles par l’intervention de la personne concernées (Active Digital Footprint) et celles qui sont accessibles sans action préalable de sa part (Passive Digital Footprint). Il propose enfin une typologie en quatre populations distinctes face à la question de la gestion de leur propre identité et ligne.

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Réputation en ligne

Dans un article très complet TechCrunch analyse le secteur émergent de la réputation en ligne et propose une pertinente segmentation en classant les acteurs en quatre catégories : les services d’identification vérifiés, les agrégateurs de contenus, les systèmes de notations et, enfin, les « sentinelles et nettoyeurs ». En conclusion, Ouriel Ohayon indique qu’un acteur pourrait devenir immédiatement le leader de ce secteur s’il acceptait d’ouvrir son propre système de notation. Il s’agit d’eBay.

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Service en ligne de décryptage de l’ADN

« Déchiffrer les secrets de votre propre ADN » : telle est la promesse commerciale du site américain 23andme.com ouvert depuis le 19 novembre 2007. Pour un peu moins de 1000 dollars, chacun peut commander un kit de test, envoyer son échantillon de salive par la poste puis découvrir les résultats en ligne. L’un des objectifs est de déceler des prédispositions génétiques à développer certaines maladies mais d’autres services, avec des tonalités plus ludiques, sont également proposés. A noter que la société a été cofondée en 2006 par l’épouse d’un des deux fondateurs de Google. Dans Internet Actu, Rémi Sussan se livre à une analyse détaillée de ce service et de ceux proposés par les sociétés concurrentes en les regroupant sur le vocable de « génomique personnelle ». Selon lui, « les adeptes du génome personnel enlèvent la propriété de l’ADN à l’institution médicale, pour la rendre aux patients, qui peuvent en faire ce qu’ils veulent ».

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Barbie, méthode d’authentification forte

Pour sécuriser l’accès au monde virtuel de Barbie, la société Mattel fait la promotion d’un Token bien particulier puisqu’il s’agit d’une Barbie miniature avec tenues et chevelures interchangeables. Le look est assez inhabituel par rapport aux canons classiques de la sécurité informatique. Selon le principe de la liste blanche, le Token Barbie permet des échanges sécurisés au sein d’un cercle de confiance, à savoir celui de « mes meilleures copines fan de Barbie ». Trop bien !

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La biométrie pour réorganiser l’armée congolaise

Avec l’aide de l’Union Européenne, la République Démocratique du Congo souhaite doter ses soldats d’une carte d’identité biométrique. Actuellement, des officiers détournent la solde de militaires fantômes qu’ils sont sensés avoir sous leurs ordre. « L’objectif est d’établir les effectifs exacts de l’armée, l’identité des soldats, et de pouvoir les localiser afin qu’ils soient payés avec régularité ». On retrouve ici une idée assez répandue selon laquelle les nouvelles technologies seraient un moyen efficace de lutter contre la corruption qui mine les organisations des pays en développement. « Cette initiative ne convainc pas tout le monde » conclut cependant la dépêche de Reuters. « La capacité de l’armée à conserver les lecteurs de cartes en état de fonctionnement dans des casernes ravagées fait débat, de même que la capacité des soldats à ne pas égarer leurs cartes d’identité ».